Ça fait longtemps que j’y pensais mais, comme je suis pourrie au clavier d’ordinateur, la paresse s’emparait vite de moi et je remettais le projet. Pourtant, l’idée revenait toujours. Je me disais que j’avais tant de choses à partager au sujet de mon alimentation sans gluten, que c’était dommage de ne pas en faire profiter au moins une personne. Si,un jour, quelqu’un me dit (ou m’écrit) que, dans ma chronique, il ou elle a appris un truc qui a amélioré sa qualité de vie, je vais être super satisfaite! C’est certain que j’aimerais quand même que plus d’une personne me lise, mais bon, ça en prend juste une pour commencer.
Alors je commence!
Mon nom est Martine, j’ai 46 ans, deux grands enfants, un petit chien, le même chum depuis 28 ans, une maman belle comme tout, une grande sœur et beaucoup d’amies que j’aime comme mes
sœurs. Je suis une éternelle positive, une ricaneuse, une impatiente, mais surtout, une GOURMANDE! J’adore manger, grignoter, déguster…Je ne suis pas une excellente cuisinère, mais je me débrouille quand même. Il faut dire qu’a la maison c’est plutôt compliqué : ma fille est végétarienne, je mange sans gluten, mon chum est au régime et mon fils est super difficile et intolérant au lactose! Tout ça rend les repas style « buffet » très populaires les soirs de semaines. Même mon chien, Idéfix, un Jack Russel a une alimentation particulière : pas de blé pour lui non plus mais plutôt des cous-de-poulet-crus-congelés-en-format-de-livre-de-beurre qui prennent beaucoup de place au congélateur. Bref, en résumé, ça peut être compliqué parfois de faire à manger en respectant les besoins de chacun. Mais je pense que c’est surtout la période de transition et d’adaptation à un nouveau régime, qui est ardue et, parfois, démotivante. Il ne faut surtout pas lâcher, tout va tellement mieux après!
Lorsque j’ai eu 40 ans, je me suis fait deux cadeaux : J’ai ouvert la boutique de mes rêves et j’ai décidé de trouver la cause de mes maux de ventre. J’ai joué au détective quelques temps (environ 1 mois) pour finalement découvrir que j’allais beaucoup mieux quand je ne consommais pas de blé. Mes maux de ventre avaient alors beaucoup diminués. J’avais arrêté de consommer du blé mais je prenais quand même du kamut.
Deux ans plus tard, je décide d’y aller pour une alimentation 100% sans gluten parce que mes maux de ventre, même diminués étaient quand même présents. Et voilà, ça fait maintenant 4 ans qu’il n’y a plus de farine de blé chez moi mais plutôt de la farine de maïs, de tapioca, de riz, de patate, de pois chiche, de manioc, etc…
Je n’ai jamais été diagnostiquée cœliaque parce que, pour passer le test, à l’époque, on devait absorber du blé pendant quelques jours avant. Je n’ai jamais voulu me soumettre à ça! De toute façon, je trouve que cœliaque ce n’est pas un beau mot, ça sonne comme « yark » et ça a l’air du maladie incurable. Alors que moi, je ne suis pas malade, il y a juste un aliment que mon corps refuse. C’est juste plate que cet aliment se retrouve dans presque tous les mets Nord-Américain, mais il y a de choses pires que ça.
Je termine donc ma première chronique avec cette recette gâteau au bleuets et aux amandes qui fait fureur chez moi. Je ne l’ai pas inventée mais trouvée dans un magazine, par hasard, et transformée un peu. C’est délicieux!
À plus!
Martine
